Je converse un moment avec un Américain qui erre dans le Vieux-Québec pour la première fois. Il est estomaqué de la similitude de la ville et les vieilles cités européenne. Il retrouve la même fierté et les notes latines qui lui plaisent tant. Je suis ravie de cette description. Je lui souhaite un magnifique séjour au Québec, puis je me dirige vers l’extérieur du château.
En ouvrant la porte qui donne sur la rue Saint-Louis, devine un peu ce que je découvre : Jimmy le cocher, Ella la rousse et une Cathy-Chien assise sur le banc du conducteur. La calèche est la première du groupe. Un cortège impressionnant attend calmement les clients. Les touristes sont nombreux ! Ce sont les plus beaux jours de l’été. Tout le monde s’est donné mission de gambader dans la cité.
Je ne peux résister à la tentation de causer avec Jimmy. Il m’explique que sa petite chienne est dressée ainsi depuis fort longtemps. Elle fait partie de tous les voyages du cocher au grand plaisir des passagers. Ella est resplendissante avec son chapeau de paille et ses colliers de fleurs. Sa robe rouge est encore plus jolie que dans mes rêveries. Une fée m’explique que les chevaux sont beaucoup mieux traités qu’autrefois, ils n’ont plus à accomplir de longs trajets pour se rendre au travail. Désormais, après leurs journées de travail, ils se rendent à leurs enclos près de la porte Saint-Jean et ils sont aussitôt conduits à leurs écuries.
Des touristes s’engouffrent dans la calèche et prennent place sur les banquettes arrière. Je regarde Jimmy s’éloigner vers la rue sans merci en chantant une chanson qui ressemble à du jazz…
Sur la terrasse Dufferin, je retrouve, une fois de plus, le parfum d’une histoire à raconter. Jimmy le saxophoniste taquine les notes et Marguerite, la belle dame sans merci, poursuit sa quête…
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