Lorsque je m’éveillai dans le compartiment du train des voyages aller et retour, une terrible migraine se manifesta. J’eus du mal à me souvenir de tous les détails de cette quête de l’impossible conquête du vert comté…
Je revoyais l’énorme bête à huit pattes qui hantait les bas-fonds de la ville New York et qui avait tenté de m’arracher l’anneau, sans succès. Je revoyais le combat final des Chevaliers de l’Encrier contre les orques de Brooklyn. Je revivais la chasse des Elfes contre les hommes sombres. Je redoutais encore la charge terrible des dragons sur la Terre des arbres de Central Park…
Je revivais toutes ces croisades en Terre du milieu jusqu’aux tours du roi de l’AnoSLAM.
Je me souvins surtout de cette rencontre au sommet de la liberté où nous avions pu enfin remettre l’anneau du SLAM au seigneur de l’AnoSLAM. Notre discours avait fait fureur, grand effet. Nous avions réussi à éveiller le roi des détours à notre cause anti-autoroute.
Nous avions gagné quelques batailles, mais nous avions perdu la guerre…
La route verte était ouverte. Cependant, l’autoroute ouvrait ses routes. Nous ne pouvions empêcher les Maîtres des tours de faire quelques détours dans nos tours vertes. Le progrès étant ainsi conçu, prévu par les rois des Terres du monde… Nouveau-Bordeaux conserverait ses boisés, ses terres du milieu, mais devait se résigner à céder quelques détours au passage de cette satanée autoroute.
C’était le retour et la victoire du roi des détours. Heureusement, j’obtins la certitude que mon arbre-atelier serait épargné, au moins pour quelques années. Le clan pouvait donc revenir au pays la tête haute et le cœur fier de cette mission au cœur des histoires d’allers et retours.
Je revenais à la gare de Nouveau-Bordeaux, je revenais à mon point de départ… J’avais encore froid, encore peur de l’inconnu. J’avais un peu perdu de mon enfance sur la route. Cependant, l’aube de la terre du milieu me sembla plus douce : nous avions l’espoir du respect de la nature, du vert.
Sam Gamivy lisait près de moi. Le roi du SLAM de ma ville veillait près de moi. Le roi de l’AnoSLAM revenait sans détour dans son royaume.
C’était le retour du roi des détours dans sa verte tour.
________________
1. Illustration: Michael Hague. Les Hobbit ou histoire d’un aller et d’un retour.
Je revoyais l’énorme bête à huit pattes qui hantait les bas-fonds de la ville New York et qui avait tenté de m’arracher l’anneau, sans succès. Je revoyais le combat final des Chevaliers de l’Encrier contre les orques de Brooklyn. Je revivais la chasse des Elfes contre les hommes sombres. Je redoutais encore la charge terrible des dragons sur la Terre des arbres de Central Park…
Je revivais toutes ces croisades en Terre du milieu jusqu’aux tours du roi de l’AnoSLAM.
Je me souvins surtout de cette rencontre au sommet de la liberté où nous avions pu enfin remettre l’anneau du SLAM au seigneur de l’AnoSLAM. Notre discours avait fait fureur, grand effet. Nous avions réussi à éveiller le roi des détours à notre cause anti-autoroute.
Nous avions gagné quelques batailles, mais nous avions perdu la guerre…
La route verte était ouverte. Cependant, l’autoroute ouvrait ses routes. Nous ne pouvions empêcher les Maîtres des tours de faire quelques détours dans nos tours vertes. Le progrès étant ainsi conçu, prévu par les rois des Terres du monde… Nouveau-Bordeaux conserverait ses boisés, ses terres du milieu, mais devait se résigner à céder quelques détours au passage de cette satanée autoroute.
C’était le retour et la victoire du roi des détours. Heureusement, j’obtins la certitude que mon arbre-atelier serait épargné, au moins pour quelques années. Le clan pouvait donc revenir au pays la tête haute et le cœur fier de cette mission au cœur des histoires d’allers et retours.
Je revenais à la gare de Nouveau-Bordeaux, je revenais à mon point de départ… J’avais encore froid, encore peur de l’inconnu. J’avais un peu perdu de mon enfance sur la route. Cependant, l’aube de la terre du milieu me sembla plus douce : nous avions l’espoir du respect de la nature, du vert.
Sam Gamivy lisait près de moi. Le roi du SLAM de ma ville veillait près de moi. Le roi de l’AnoSLAM revenait sans détour dans son royaume.
C’était le retour du roi des détours dans sa verte tour.
________________
1. Illustration: Michael Hague. Les Hobbit ou histoire d’un aller et d’un retour.
Maudite route! Comme si elle n'était pas déjà assez longue avec tous ses tours et détours déjà existants. Mais nous aimons la route quand elle se fait modeste.
RépondreSupprimerJ'admire votre constance, votre résolution, votre force de caractère, et puis vos mots.
Une suggestion pour les bébés orques qui cherchent de nouveaux prénoms : Voir ces assemblages surprenants qu'il faut recopier pour publier ici nos commentaires...