Je ne sais pas pourquoi, je ressentis un léger inconfort.
Pourtant, je n’avais rien fait d’exubérant. Depuis mon arrivée sur l’île de Nantucket, je m’étais simplement efforcée de vivre au rythme des insulaires. Munie de mes outils linguistiques, dictionnaires de tout acabit, je m’étais promenée de long en large sur cette terre légendaire.
Aussi, le premier matin, toute la tribu prit la direction du restaurant le plus joli de l’île, le « Nantucket dream ». J’étudiai convenablement le menu du resto, puis je commandai un petit déjeuner fort copieux. Enfin, il s’avéra que ce fut extrêmement lourd à digérer. Pourtant, je suis bonne fourchette. Cependant, trois œufs, trois crêpes, pain à volonté, jambon, saucisses, fromage et confitures…
Je ne sais pas pourquoi, je ressentis un léger gonflement. Je révisai mes notes linguistiques. Je dus me tromper dans la prononciation lors de ma demande. Je me promis de faire mieux le lendemain. Néanmoins, je désirai faire un peu d’exercice pour oublier ma troisième crêpe. Je me dirigeai vers la plage, la plus proche.
Évidemment, j’avais oublié mon chapeau et ma crème solaire. Malgré tout, je marchai dans le sable pendant plus de trois heures… De temps en temps, je me laissai aller à faire trempette dans la mer, plonger et jouer avec les vagues. Je me rendis ainsi jusqu’au Vieux-Port. Je fus attirée par les superbes voiliers qui se reposaient ou se préparaient à prendre la mer.
Je ne sais pas pourquoi, je ressentis un léger mal de mer…
Un jeune garçon se promenait le long des quais. J’étais un peu fatiguée. Cependant, je poursuivis mes explorations. Je vis le jeune matelot monter à bord d’une magnifique goélette. Mine de rien, je tentai de faire connaissance avec le jeune nabab.
-- How do you do ? demandai-je poliment.
-- Where’s your hat ?
-- Heu… I don’t have any… Don’t worry. I will be fine.
-- If you want to go fishing with me, you must wear something on your head…
-- Well. I will think of it…
Je ne sais pas pourquoi, je ressentis une nausée terrible. J’étais rouge comme un soleil couchant. Je dis rapidement au revoir à mon curieux marin. Je me dirigeai tout droit vers l’hôtel de la plage où la tribu se préparait à appareiller pour le souper au merveilleux « Nantucket dream ».
Je mijotai un plan pour participer au prochain voyage de pêche de mon nouvel ami. Cependant, je ne sais pas pourquoi, je ressentis un inconfort terrible devant mon gigantesque plat de myes et frites…
À suivre…
______________
1. Illustration: Herbert Draper. Poisson volant.
Pourtant, je n’avais rien fait d’exubérant. Depuis mon arrivée sur l’île de Nantucket, je m’étais simplement efforcée de vivre au rythme des insulaires. Munie de mes outils linguistiques, dictionnaires de tout acabit, je m’étais promenée de long en large sur cette terre légendaire.
Aussi, le premier matin, toute la tribu prit la direction du restaurant le plus joli de l’île, le « Nantucket dream ». J’étudiai convenablement le menu du resto, puis je commandai un petit déjeuner fort copieux. Enfin, il s’avéra que ce fut extrêmement lourd à digérer. Pourtant, je suis bonne fourchette. Cependant, trois œufs, trois crêpes, pain à volonté, jambon, saucisses, fromage et confitures…
Je ne sais pas pourquoi, je ressentis un léger gonflement. Je révisai mes notes linguistiques. Je dus me tromper dans la prononciation lors de ma demande. Je me promis de faire mieux le lendemain. Néanmoins, je désirai faire un peu d’exercice pour oublier ma troisième crêpe. Je me dirigeai vers la plage, la plus proche.
Évidemment, j’avais oublié mon chapeau et ma crème solaire. Malgré tout, je marchai dans le sable pendant plus de trois heures… De temps en temps, je me laissai aller à faire trempette dans la mer, plonger et jouer avec les vagues. Je me rendis ainsi jusqu’au Vieux-Port. Je fus attirée par les superbes voiliers qui se reposaient ou se préparaient à prendre la mer.
Je ne sais pas pourquoi, je ressentis un léger mal de mer…
Un jeune garçon se promenait le long des quais. J’étais un peu fatiguée. Cependant, je poursuivis mes explorations. Je vis le jeune matelot monter à bord d’une magnifique goélette. Mine de rien, je tentai de faire connaissance avec le jeune nabab.
-- How do you do ? demandai-je poliment.
-- Where’s your hat ?
-- Heu… I don’t have any… Don’t worry. I will be fine.
-- If you want to go fishing with me, you must wear something on your head…
-- Well. I will think of it…
Je ne sais pas pourquoi, je ressentis une nausée terrible. J’étais rouge comme un soleil couchant. Je dis rapidement au revoir à mon curieux marin. Je me dirigeai tout droit vers l’hôtel de la plage où la tribu se préparait à appareiller pour le souper au merveilleux « Nantucket dream ».
Je mijotai un plan pour participer au prochain voyage de pêche de mon nouvel ami. Cependant, je ne sais pas pourquoi, je ressentis un inconfort terrible devant mon gigantesque plat de myes et frites…
À suivre…
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1. Illustration: Herbert Draper. Poisson volant.
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