Conte de septembre


Un conte pour tous! Tous pour un conte!

Il était une fois,

Une vieille éléphante d’Afrique qui s’ennuyait des jours gris dans sa cage minuscule sans vie du zoo de Mombasa. Antonio, son jeune gardien, lui dessinait des arcs-en-ciel gris conteurs de savanes, de jungles et de montagnes de la lune.

Exaspérée, malgré ses cent ans, l’éléphante décida de renouveler son passeport gris.

Puis, un jour de pluie, elle décida de faire une petite cavale du côté de son grand château secret, là-bas…

Depuis, toute la ville est à la recherche de la fugitive grise.

Antonio sait où se balade la belle exploratrice.

Mais…

Ceci est un road-conte.
Poursuivez la route du road-conte !



Commentaires

  1. Bonjour,

    ah l'éléphante a disparu, passée de l'autre côté,
    les 100 ans est le moement propice il ne faut le louper.
    Mais avant, elle a été faire le tour de toutes les prisons d'animaux pour les amener avec elle peut-être ;)

    jolie musique, belle découverte,
    instant d'évasion *

    Elephant man, un film bouleversant
    et inégalable -
    l'homme qui doit se caché, un peu comme cette éléphante dans sa cellule.

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  2. “…toute la ville est à la recherche de la fugitive grise.
    Antonio sait où se balade la belle exploratrice. Mais…”

    …mais avant d’aller rejoindre l’éléphante en fuite dans le grand château “secret” où elle se cache, Antonio veut lui acheter des pistaches d’Iran.

    “Ce sont les meilleures.” explique le brave garçon, “mais il faut les acheter sans sel, car celui-ci ne sert qu’à augmenter le poids de la marchandise et ainsi, son prix.” Il téléphone d’abord à Rakhel, la fille d’un fameux vendeur de noisettes, pour lui demander si son père est en ville.

    “Quelle drôle de question.” répond la fille. “Veux-tu me voir, ou es-tu encore amoureux de ta vieille trompe?” Antonio, qui n’aime pas qu’on se moque de sa grise amie, met aussitôt fin à cette conversation.

    “Que faire maintenant?” se lamente-t-il. “Trouver un autre fournisseur?” dis-je. “Il n’y en a pas d’autre en ville.” explique Antonio. “Rappeler Rakhel, et s’excuser ?” dis-je encore. “Jamais!” dit Antonio, mais qui ne semble pas absolument convaincu de cela.

    “Voici ce que nous allons faire…” commença le garçon. Et c’est ainsi que…

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  3. que...

    L'éléphante grise gigantesque et tous les gentils animaux du zoo de Monbasa se dirigent vers les plaines sauvages.

    Le château secret aux yeux de jade est sous la saison des pluies.

    Antonio pleure. Il ne sait que faire...

    Pas de pistaches d'Iran pour Rachel, sa belle titanesque éléphante grise.

    Et des jours gris dans les yeux pers de sa belle romantique Rakhel.

    Heureusement, l'homme gris aux yeux ambrés chante la saison des pluies.

    Et puis...

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  4. …et puis, une serpente d’amour dit: « Tu
    Es mon château aux yeux de jade.
    La saison des pluies, c’est la saison des larmes.
    Tes larmes rendent la Terre verte, mais
    Mon cœur ruisselle de l’eau de ta douleur. »

    Antonio cesse de pleurer. « Sais-tu aussi
    Chanter ? » demande le garçon à la
    Femme sans bras, sans jambe.

    alors la serpente d’amour chante : « Tu
    Es ma plaine sauvage.
    Mon zoo, mes animaux, mes yeux
    Ma saison gigantesque.
    Tu es l’arbre à grimper, l’
    Œuf à gober,
    Mon sommeil,
    Ma lente digestion,
    Mon rêve,
    Ma nouvelle peau. »

    Antonio prend son couteau, et puis…

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  5. ... répondit sans hésiter: « Au pied! Femme serpent, vipère sans bras, sans jambe ! Du vent ! Paroles de serpents à sornettes ! Ensorceleuse. Tu ne sais pas le chant des plaines sauvages. Tu ne vois pas le regard des animaux du zoo. Tu ne ressens pas le malheur du monde… Va au diable ! Je ne suis pas ton rêve, ta nouvelle peau. Tu n’es rien. Tu ne peux comprendre le cœur de Rachel, la belle éléphante grise. Tu ne peux plus rien apprendre, car tu prétends tout comprendre. Tu ne peux plus rien découvrir, car tu es pleine de vanité, pleine comme un œuf ! Et pourtant, tu es vide de tout, toi qui ne sais pas faire le vide… Tu ne connais pas le cœur vide de Rachel. Avant de quitter le zoo, elle m’a dit : « Il y a quelque chose que je veux voir, là-bas, au château de jade. Quelque chose qui a une fin. Là-bas, dans les yeux de l’homme gris aux yeux ambrés… Quelque chose qui met un point de jade au désespoir. Je veux l’espoir de la fin du désespoir. Je veux dormir sans désir. Je veux la fin de l’histoire du château de jade. »

    Antonio leva son couteau et trancha la langue de vipère de la vipère. Ce fut la fin de la femme serpent…

    Antonio reprit sa route vers l’espoir de la belle éléphante grise.

    Mais, là-bas, au château de jade…

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  6. //Quelque chose qui a une fin.//

    Ni ici,
    ni ailleurs,
    ni maintenant,
    ni demain,
    rien n’a jamais de fin.

    Rien n’a jamais de fin,
    et surtout pas la Femme Serpent ;
    ni celle de votre joli conte,
    ni celle qui inspira sans doute à Eve
    son petit mensonge.

    Et mon quasi silence...
    prend ainsi fin.

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