« Frédéric Larsan posséderait-il la vérité que je ne fais que pressentir ! murmura-t-il. Frédéric Larsan est très fort… très fort… et je l’admire… Mais aujourd’hui il s’agit de faire mieux qu’une œuvre de policier… mieux que ce qu’enseigne l’expérience !... Il s’agit d’être logique, mais logique, entendez-moi bien, comme le bon Dieu a été logique quand il a dit : 2+2=4 !... IL S’AGIT DE PRENDRE LA RAISON PAR LE BON BOUT ! »
Gaston Leroux. Le mystère de la chambre jaune.
Gaston Leroux. Le mystère de la chambre jaune.
Je crus perdre la raison complètement. Toute la troupe s’affaira à chercher les fichues lettres anonymes, les pièces à conviction de notre enquête sur l’ensemble des terres du manoir. Des petits groupes furent formés afin de mieux délimiter le territoire à ratisser. Je fus contrainte de demeurer près de mon tipi avec Cathy-Chien et Tanto-de-Huxley, car… j’avais émis l’hypothèse, plutôt affirmé la conviction que les satanées lettres du trublion ne s’étaient pas envolées comme de par enchantement. J’avais la stupide conviction qu’elles n’avaient point été dérobées pendant la nuit. J’avais la fabuleuse histoire de Rouletabille en tête. J’avais la stupide certitude que ces lettres n’avaient point disparu puisque de toutes évidences, elles ne se trouvaient pas dans mon extraordinaire tipi jaune la nuit dernière !!! Elles étaient ailleurs !!!
Je crus perdre la raison complètement lorsque monsieur Fred Marran, notre voisin, le propriétaire de la ferme des bisons se pointa au seuil de mon tipi jaune. Pendant plusieurs minutes, il contempla toutes les pièces de ma tente entièrement défaite sur le sol. Il comprit que nous avions résolu de prendre la raison par le bon bout en démontant les pièces du puzzle. Je compris que nous allions vers une vaste enquête avec l’apparition au manoir de cet homme fort imposant.
-- Chère petite, je crois comprendre qu’un mystère entoure votre tipi… jaune. Si je ne m’abuse, je peux vous venir en aide. J’ai l’expérience des énigmes. Je suis détective à la retraite.
-- Vous êtes un vrai détective… comme Sherlock Holmes ? Alors, là… Je suis très honorée. Je veux bien vous confier notre problème. C’est un véritable casse-tête. Je ne comprends plus rien ! Personne n’est entré dans le tipi, personne n’est sorti ! Et pourtant, les lettres ont disparu.
-- Mon enfant, la solution est donc fort simple. Il faut prendre la raison par le bon bout, précisa-t-il.
-- Ah ! C’est étrange, vous parlez comme dans les livres. Et par quel bout devrais-je prendre cette énigme, monsieur Marran ?
-- Venez chez moi dans une heure. Je crois que je peux vous donner une piste vers la Bête Du Bon Dieu…
Je crus perdre la raison en le regardant s’éloigner paisiblement vers ses bisons… Mon tipi jaune jonchait le sol sans raison. Le bon bout de la raison semblait… ailleurs.
À suivre...
Je crus perdre la raison complètement lorsque monsieur Fred Marran, notre voisin, le propriétaire de la ferme des bisons se pointa au seuil de mon tipi jaune. Pendant plusieurs minutes, il contempla toutes les pièces de ma tente entièrement défaite sur le sol. Il comprit que nous avions résolu de prendre la raison par le bon bout en démontant les pièces du puzzle. Je compris que nous allions vers une vaste enquête avec l’apparition au manoir de cet homme fort imposant.
-- Chère petite, je crois comprendre qu’un mystère entoure votre tipi… jaune. Si je ne m’abuse, je peux vous venir en aide. J’ai l’expérience des énigmes. Je suis détective à la retraite.
-- Vous êtes un vrai détective… comme Sherlock Holmes ? Alors, là… Je suis très honorée. Je veux bien vous confier notre problème. C’est un véritable casse-tête. Je ne comprends plus rien ! Personne n’est entré dans le tipi, personne n’est sorti ! Et pourtant, les lettres ont disparu.
-- Mon enfant, la solution est donc fort simple. Il faut prendre la raison par le bon bout, précisa-t-il.
-- Ah ! C’est étrange, vous parlez comme dans les livres. Et par quel bout devrais-je prendre cette énigme, monsieur Marran ?
-- Venez chez moi dans une heure. Je crois que je peux vous donner une piste vers la Bête Du Bon Dieu…
Je crus perdre la raison en le regardant s’éloigner paisiblement vers ses bisons… Mon tipi jaune jonchait le sol sans raison. Le bon bout de la raison semblait… ailleurs.
À suivre...
le tipi jaune
RépondreSupprimerEst typiquement onéreux
comme la vie
c’est formidable que de suivre les aventures de Cathy-Chien
et Huxley-De-Pluton
je suis heureux d’avoir découvert ces lignes
Offertes
Qui ne demandent rien
je vous remercie
Merci
la piste de la bête du bon dieu
Parfois mène au diable
je le
Sais
===
bravo
hehe cette enquête est fort alléchante, seris-ce le chat, la bête à bon dieu, mi-diable mi-savant qui aurait fait une farce à nos amis ?
RépondreSupprimervoila qui est intriguant,
tout cela est bien décortiqué
et ils ont tous raison,
il ne sert à rien de trop s'agiter, mieux vaut refléchir.
Bonne journée amie des lettres.